Le Bénin est un petit pays francophone d’Afrique de l’Ouest situé dans la zone tropicale entre l’équateur et le tropique du Cancer.
La plupart des villes du Bénin sont actuellement confrontées aux problèmes de pollution de l’air et de réchauffement climatique. A la base de cette situation on parle du manque d’espaces verts adéquats surtout à Cotonou, la capitale du pays.
Les gouvernements successifs au fil des années au Bénin n’ont clairement pas fait de cette question une priorité. Cela signifie que l’identification des espaces verts reste un exercice difficile dans la métropole béninoise.
La création d’une couche de biodiversité urbaine constitue une solution possible qui doit permettre le bien-être des populations.
A ce jour, le constat est que les quelques espaces verts dont dispose la ville de Cotonou, s’ils ne contiennent pas d’étals installés anarchiquement par les commerçants, ils deviennent des dépotoirs. Les pelouses sont pour la plupart piétinées, les fleurs mal entretenues, les arbres, parfois détruits. Et pourtant, ces types d’écosystèmes sont d’une importance vitale dans un contexte de changement climatique.
Pour Joséa Dossou Bodjrènou, directeur de Nature tropicale Ong, la ville de Cotonou ne dispose pas d’espaces verts dignes de ce nom. « On ne peut pas avoir des installations qui font à peine 300, 200 ou 150 m2 et sans arbres et parler d’espaces verts. Si vous avez vu des espaces verts ailleurs, voire dans certains pays africains, vous comprendrez que nous n’en avons pas à Cotonou », a-t-il déclaré.
On le sait, les espaces verts désignent très souvent tout espace d’agrément végétalisé, souvent constitué de gazon, de prairie, d’arbres et d’arbustes, de fleurs, etc.
« On constate malheureusement aujourd’hui dans les villes, notamment à Cotonou, que les espaces verts ne sont que des espaces ornementaux de carrefour du centre-ville avec la mise en place d’une végétation basse. Les fondamentaux pour parler d’espace vert vont au-delà de l’ornement », déplore Florent Satognon Houessou, spécialiste en géoscience de l’environnement qui a démontré le rôle important que doivent jouer les arbres dans l’aménagement des espaces verts.
Pour lui, l’espace vert existe naturellement. Il se caractérise par une formation végétale ornementale engazonnée, arborée, plantée de fleurs et d’arbres ou d’arbustes d’ornement. Il rappelle qu’à l’échelle d’une ville, les espaces verts peuvent désigner tous les espaces tels que les parcs urbains, les jardins publics, les squares, d’une certaine taille, accessibles à pied et à vélo mais pas aux véhicules motorisés, et ne présentant aucun danger aux utilisateurs. Florent Satognon Houessou, a déclaré que les espaces verts contribuent de manière significative à l’amélioration des conditions environnementales dans les villes.
Il faut aussi rappeler que la mise en place d’espaces verts permet de lutter contre la désertification, de créer un micro climat capable de provoquer des pluies. Concernant les inondations, Houessou a déclaré que retenir 40% des eaux de pluie est l’autre grand avantage des toits verts qui empêchent l’effondrement des systèmes de drainage urbains.