La 27e conférence de l'ONU sur le climat (COP27), qui démarre ce dimanche pour deux semaines, génère déjà de nombreux débats sur la façon de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts qui déferlent sur un monde divisé et préoccupé par d'autres crises.
Les dirigeants seront confrontés au défi de poursuivre les efforts de décarbonation de l'économie dans le contexte d'une crise énergétique majeure. Plus indispensable que jamais.


Les questions de sécurité énergétique et de coût se heurtent aux pressions pour baisser les émissions de carbone. Cela pourrait réduire les résultats potentiels, mais des ajustements intéressants sur la voie de la neutralité carbone pourraient émerger.

A l'ouverture de la COP27, les ONG suisses réclament une transition écologique rapide et équitable / Le JournalTime / 26 sec. / aujourd'hui à 10:02 Crédit : RTS

Les discussions à Charm el-Cheikh en Égypte ne seront pas seulement façonnées par les retombées de la guerre en Ukraine. Mais aussi les conséquences de la conclusion controversée de la COP 26 à Glasgow, dont les résultats ont été jugés négatifs par la société civile. C'est désormais "une question de vie ou de mort, pour notre sécurité aujourd'hui et pour notre survie demain", a récemment insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. La COP 27 "doit jeter les bases d'une action climatique plus rapide et plus courageuse, maintenant et durant cette décennie qui décidera si la lutte pour le climat est gagnée ou perdue", a-t-il également plaidé.

La COP 27 doit répondre à l'urgence du rationnement énergétique cet hiver et à la nécessité de garder le cap sur le long terme afin d'intensifier les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La crise énergétique que traverse l'Europe depuis février dernier est en effet un brutal rappel au pragmatisme.

https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/pays-bas-des-dizaines-de-milliers-de-personnes-dans-la-rue-pour-la-greve-pour-le-climat_3635255.html

La COP 27 doit aussi permettre de répondre aux impacts de plus en plus criants du changement climatique : aujourd'hui, 3,3 à 3,6 milliards de personnes (près de la moitié de la planète) vivent en très forte vulnérabilité au changement climatique. Elle doit aussi donner des signaux forts en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, trop élevées pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

L'année 2021 a été marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des méga-incendies en Amazonie, en Californie et en Grèce. L'année 2022 s'est pourtant avérée encore pire avec la sécheresse au Maghreb et en Europe, la poursuite de la déforestation en Amazonie, et les inondations au Pakistan...
La société civile du monde entier attend un engagement beaucoup plus fort de tous les États.

La question cruciale du financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement doit également être à l'ordre du jour. Lors de la COP15 à Copenhague, les pays riches se sont engagés à porter leur aide dans ce domaine à 100 milliards de dollars par an en 2020. Une promesse jusqu'ici non tenue : alors que l'aide n'a atteint que 79,6 milliards de dollars en 2019, les États doivent faire le point sur les progrès accomplis .
Les impacts du changement climatique sont évidents et affectent de manière disproportionnée les communautés des pays qui en sont les moins responsables.

https://www.sudouest.fr/environnement/climat-le-rechauffement-responsable-du-doublement-des-catastrophes-naturelles-en-20-ans-1709921.php

Si les pays riches et développés ont historiquement accepté de fournir de l'argent aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions et à s'adapter, ils ont toujours refusé, à l'exception récente de l'Ecosse, de la Wallonie et du Danemark, d'allouer des financements spécifiques pour répondre aux impacts irréversibles causées par des cyclones, des sécheresses répétées ou la montée du niveau de la mer.

Au-delà de l'aide humanitaire immédiate, les communautés doivent pouvoir reconstruire leur vie de manière durable et décente à la suite d'événements qu'elles n'ont pas causés. Il est donc essentiel que les pays développés, dont la France, s'engagent lors de la COP27 à restaurer un semblant de justice climatique et à payer leur dette climatique aux pays concernés.

Enfin, la COP27 doit renforcer la promotion du partenariat et de la collaboration de toutes les parties prenantes (gouvernements, secteur privé, société civile) pour atteindre les objectifs de la Convention-cadre.

Billy Omeonga

Billy Omeonga est diplômé en journalisme et création littéraire. Je poursuis actuellement une licence en administration des affaires à University of the People aux États-Unis d'Amérique. J'aime les activités qui impliquent des idées et la pensée critique. Je suis passionnée par la nature et la protection de l'environnement. Je crois en la protection de notre planète et de ses ressources naturelles. Je déteste les gens malhonnêtes et pessimistes. L'honnêteté fait partie intégrante de ma vision du monde et c'est une valeur en laquelle je crois fermement. Je parle français et anglais couramment. Dans mon temps libre, j'aime lire et jouer du piano. Aussi, je désapprouve le manque de fiabilité. Je suis une personne fiable, donc j'attends un certain niveau de fiabilité de la part de ceux à qui je suis fiable.

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