Chaque année, près de 3,9 millions d’hectares de terres cultivées sont agrandies en Afrique, comparables aux 1,5 million d’hectares par an en Amérique du Sud. Une augmentation qui se fait principalement au détriment des forêts et de la végétation naturelle.

Les besoins alimentaires croissants sont la principale cause qui a conduit à cette forte augmentation des surfaces cultivées ces dernières années en Afrique. C’est une horrible nouvelle pour l’environnement et le climat.

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Pour les experts, cela représente un enjeu majeur pour assurer la sécurité alimentaire du continent africain tout en préservant ses forêts et ses milieux naturels.
Le besoin de nouvelles terres arables d’ici 2050 sur le continent est estimé à environ 120 millions d’hectares selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Une grande partie de ces terres deviendront des pâturages créés pour la demande accrue de produits laitiers et de viande, ce qui renforcera encore le changement climatique avec le bétail émetteur de CO2.

S’appuyant sur les données satellitaires du programme alimentaire Landsa, dont une étude a été publiée dans la revue Nature, a révélé qu’en vingt ans, « l’Afrique a étendu ses surfaces cultivées de plus d’un tiers, représentant ainsi 52 % de l’augmentation constatée au niveau mondial.

L’Angola, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Mozambique et la Zambie sont un petit groupe de pays où la hausse a été particulièrement rapide. Par exemple, “la Côte d’Ivoire qui a perdu près de 90% de sa forêt en 60 ans“, souligne un chercheur de la fondation Farm.

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“L’augmentation des surfaces cultivées est encore plus importante si l’on inclut les vergers et les plantes arbustives comme le cacaoyer, le caféier et le palmier à huile, ce qui représente un formidable enjeu pour la préservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique”, poursuit le chercheur.

Des rendements plus élevés et “l’intensification écologique de l’agriculture africaine” feraient partie des solutions nécessaires pour relever les défis conjoints du changement climatique et de la protection de la biodiversité, tout en améliorant les revenus des agriculteurs, recommandent les experts.

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Cependant, il est important de trouver des solutions sur plusieurs leviers afin d’éviter une catastrophe écologique : comme la transformation des systèmes de production agricole, la modification des habitudes alimentaires et la réduction des pertes et gaspillages agricoles.

Comme nous le savons tous, les forêts demeurent un important puits de carbone naturel essentiel à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Au cours de sa croissance, un arbre absorbe du CO2 qu’il transforme par le processus de photosynthèse, conservant le carbone et libérant de l’oxygène.

Billy Omeonga

Billy Omeonga se licenció en Periodismo y Escritura Creativa. Actualmente estoy cursando una licenciatura en Administración de Empresas en la Universidad del Pueblo de los Estados Unidos de América. Me encantan las actividades que implican ideas y pensamiento crítico. Me apasiona la naturaleza y la protección del medio ambiente. Creo en la protección de nuestro planeta y sus recursos naturales. Odio a la gente deshonesta y pesimista. La honradez es parte integrante de mi visión del mundo y es un valor en el que creo firmemente. Hablo francés e inglés con fluidez. En mi tiempo libre, me gusta leer y tocar el piano. Además, desapruebo la falta de fiabilidad. Soy una persona de fiar, así que espero un cierto nivel de fiabilidad de aquellos con los que soy de fiar.

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