Les dirigeants politiques et économiques du monde entier se réunissent depuis lundi à Davos, dans les Alpes suisses, pour la 53e édition du Forum économique mondial (WEF). Cette année, le climat occupe inévitablement une place importante dans les discussions.
Le chef de l'ONU a fustigé les industries pétrolières qui connaissaient depuis des décennies l'impact de leurs activités sur le climat.. Il a également dressé un bilan alarmant de l'état de la planète, notamment en raison du changement climatique et des conflits, comme la guerre en Ukraine.
"Certains producteurs de combustibles fossiles savaient bien, dans les années 1970, que leur produit phare allait brûler la planète", a-t-il déclaré dans un discours où il a dénoncé leur "grand mensonge".
Le Secrétaire général a dressé un tableau sombre mais réaliste de l'état de notre planète.
"Je ne suis pas ici pour édulcorer l'ampleur de ce défi, ni l'état déplorable de notre monde". Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré que le monde était en proie à une "tempête parfaite". "sur plusieurs fronts. De nombreuses régions du monde sont en récession et le monde entier est confronté à un ralentissement.
Le secrétaire général des Nations unies a également dénoncé certains engagements "douteux" des entreprises en matière de neutralité carbone. Cela "induit en erreur les consommateurs, les investisseurs et les régulateurs avec des récits erronés", a-t-il déclaré, jugeant que cela ouvrait la porte à "l'écoblanchiment". Nos engagements en matière de climat requièrent l'engagement total du secteur privé", a-t-il insisté, estimant que "la bataille pour atteindre l'objectif de 1,5 degré (de réchauffement climatique) sera gagnée ou perdue au cours de cette décennie". ".
Les défenseurs du climat se mobilisent à Davos
Le centre ville de Davos était envahi de banderoles et de sifflets. Parmi les manifestants, des militants du climat venus demander des comptes aux ultra-riches accusés de ne pas apporter de solutions aux problèmes actuels, au premier rang desquels le changement climatique.
Les militants prévoient de profiter de la réunion pour rappeler aux pays riches et aux groupes énergétiques la nécessité de financer les transitions énergétiques dans les pays en développement et de payer pour les dommages causés par les catastrophes naturelles liées au changement climatique.
La JSS (Jeunesse socialiste suisse) a appelé à manifester à Davos pour "une taxe ciblée sur les riches pour le climat et l'annulation de la dette" des pays du Sud.
Pour cette 53ème édition, le Forum économique mondial (WEF) a choisi le thème "Coopérer dans un monde fragmenté". Car de l'avis même des organisateurs, le contexte géopolitique et géoéconomique dans lequel se tient cette réunion est le plus complexe que le monde ait connu depuis des décennies. En cause, la crise du Covid dont la planète peine encore à se remettre, et bien sûr la guerre en Ukraine et ses conséquences les plus visibles : flambée des prix de l'énergie, inflation galopante ou encore le changement climatique et ses effets dévastateurs sur les plus vulnérables.
Yes, the UN Chief is right: the World is in a “deplorable state.” But what can he do about it?
I doubt that he will convince any of those against whom he totally rightful lashed out in his speech!
Climate activists, NGOs, scientists and all people who care have to fight against climate change and greenwashing by politicians, business people and lobbyists of fossil fuel industry. And the (German) Green Party urgently nerds to question its role!!!!