Par Admin_aeco, aeco-rdc.net
Une fois de plus, voici l'opinion publique congolaise mise en alerte à juste titre sur le mode de gestion opportuniste dont souffre son immense forêt. Etalé sur près de 150 millions d'hectares, ce superbe patrimoine national qui fait respirer la planète entière est à nouveau menacé par certains spécialistes de l'appât du gain facile à court terme. Pourtant, les règles de gestion existent,elles sont très claires, notamment pour ce qui concerne les règles d'attribution des concessions forestières.
En effet, nous avons cette grande chance de bénéficier d'une des meilleures lois forestières au monde, le code forestier congolais de 2002. La mise en exploitation raisonnable et durable de notre trésor national vert, pourrait faire vivre dans de bonnes conditions plus 40 millions de congolais, soit la moitié de la population nationale. Pourtant, depuis plus de 15 ans, la mise en exécution de cette loi dans son intégralité est bloquée par un moratoire.
Le moratoire est un mécanisme légal, et en l'occurrence chez nous un décret présidentiel (25/10/2005), qui suspend temporairement et partiellement la mise en exécution d'une loi pour des raisons impérieuses de nécessité publique. Ici en l'occurrence, il s'agit de stopper l'attribution de nouvelles concessions forestières en attendant que des dispositions pratiques permettent de remettre la loi en service dans son intégralité et dans de bonnes conditions opérationnelles de gouvernance.
Texte intégral disponible sur : https://aeco-rdc.net/2018/03/25/communique-de-presse-de-aeco-les-verts-concernant-le-moratoire-des-forets-congolais/