S'ils peinent à s'imposer sur les échiquiers politiques, les partis verts africains s'y déploient de plus en plus. La sortie officielle du Parti Solidarité, Ordre, Liberté, Ecologie, Innovation et Lumière, "S.O.L.E.I.L" en acronyme est un exemple qui montre que l'écologie politique fait son chemin sur le continent africain. Ce parti créé par le Dr Médard Dieya-Dieya donne un nouveau souffle à la scène politique congolaise en faisant campagne pour une bonne conservation de la nature.
Alors que les bailleurs de fonds et les puissances occidentales pressent l'Afrique d'opérer sa "transition verte" pour un développement durable moins polluant, le leader du parti écologiste "S.O.L.E.I.L" appelle ses compatriotes à réfléchir ensemble pour trouver une solution à la crise. SOLUTION DURABLE au problème du réchauffement climatique qui constitue une véritable menace non seulement pour les Congolais mais aussi pour l'ensemble de l'Afrique.
"Nous avons le devoir de protéger la planète... quand la nature se met en colère, tout le monde pleure. C'est pourquoi notre pays, la RDC, stabilise l'écosystème et, au sein du parti écologiste, nous avons choisi de prêcher la protection de l'environnement parce que l'environnement est notre frère et la nature, notre sœur", indiqué Dr Médard Dieya Dieya.

Le parti écologiste "S.O.L.E.I.L" veut se battre pour préserver la planète détruite par l'activité humaine. Son président appelle les jeunes et les moins jeunes à rejoindre massivement ce parti écologiste pour un meilleur avenir de l'environnement.
Il est à noter que quelques semaines avant la COP 27, qui se tiendra à Sharm el-Sheikh en Egypte au début du mois de novembre, un forum intitulé "Les droits de l'homme dans l'Union européenne" a été mis en place. PRECOP 27organisé à Kinshasa, a réuni plus de 64 ministres en charge de l'Environnement et du Climat, venus du monde entier. Ce forum a porté sur l'adaptation aux impacts climatiques, la finance climatique, les pertes et dommages environnementaux, et les questions relatives à la mobilisation des ressources nécessaires pour permettre au Bassin du Congo de participer activement à la transition énergétique, à son développement vert et à la création d'emplois pour les jeunes. Dans la transition énergétique, pour son développement vert et la création d'emplois pour les jeunes.

Malgré les efforts déployés par certains partis verts existants sur le continent africain pour lutter afin d'améliorer leur présence dans la vie politique, nous constatons cependant que l'écologie émerge de moins en moins dans les programmes d'action et les projets de société de nombreux partis politiques africains.
Selon les résultats de différentes enquêtes menées en 2020 par Afrobaromètre, un réseau de recherche africain, les défis environnementaux ne sont pas encore au cœur des préoccupations des électeurs africains.
Lorsque l'on observe l'environnement politique africain, on ne constate pas la même présence du mouvement environnemental qu'en Europe ou ailleurs.

Un parti vert défend l'intégration des idées écologiques et environnementales dans la gestion de la ville. Cette vision est partagée par une très petite partie des partis politiques en Afrique. Cela est dû à deux problèmes. Le premier est un problème spécifique aux partis politiques en général en Afrique. Très peu défendent une vision, un projet, ou un idéal. Les groupes politiques se forment autour de personnalités, de groupes ethniques ou même religieux. L'absence de visions et d'idéaux dans les partis relègue la défense de l'environnement au rang de priorité politique.
La deuxième raison qui explique cette quasi-inexistence de partis verts en Afrique est la méconnaissance des problèmes environnementaux. De plus en plus d'actions pour la protection de l'environnement sont menées, mais il est clair que dans les politiques publiques, l'environnement est loin d'être une priorité.