L'Allemagne, qui durant ces dernières années a connu un retard dans ses objectifs climatiques, a procédé mardi 16 avril à l'inauguration de son parc éolien d'Arkona. Cette massive infrastructure est un grand pas dans la transition énergétique allemande, qui reste tout de même un acteur très polluant sur la scène internationale, avec une utilisation non négligeable d'énergies fossiles comme le charbon (houille et lignite).

Situé en mer Baltique, à mi-chemin entre la Suède et l'Allemagne, ce parc est composé de 60 gigantesques éoliennes avec une capacité de 385 mégawatts, assez pour alimenter 40 000 ménages. Il s'agit d'une oeuvre qui propulse le pays au premier rang européen dans la production d'électricité éolienne. La chancelière Angela Merkel définit ce virage comme un exemple concret de changement complet et fiable du système énergétique allemand.

En effet, aujourd'hui en Allemagne, les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biogaz...) représentent 38% du mix énergétique et doivent atteindre les 65% d'ici 2030. De plus, prenant compte de la réduction des coûts d'infrastructures de l'éolienne produite en mer, Berlin décide de mettre l'éolienne terrestre de côté. Ce changement infrastructurel s'explique par le fait que l'acheminement de l'électricité au consommateur reste chère et que l'opposition de l'opinion publique concernant les lieux d'implantations de ces éoliennes terrestre est forte.

Cependant, pour revenir sur l'éolienne offshore, les associations environnementales mettent l'accent sur le fait que ces installations en mer peuvent avoir des impacts négatifs sur certaines espèces comme les oiseaux, qui entrent souvent en coalitions avec les pales, ou encore les marsouins, qui ne supportent pas le bruit des turbines.

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