Les Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies (GIEC) a récemment publié un rapport indiquant que le changement climatique provoque des dommages extrêmes qui ne feront que s'aggraver si le monde ne prend pas des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. des mesures drastiques. Ce constat est à la fois sans surprise et très alarmant. À la suite de ce rapport, l'utilité de l'accord de Paris de 2015, un accord entre les États visant à réduire les émissions, est remise en question. Il est clair que le niveau actuel des émissions n'est pas durable et qu'il causera des dommages irréversibles à notre planète.

Les effets du changement climatique se font sentir au Canada, et plus largement en Amérique du Nord, dans des cas de chaleur intense, d'incendies et d'inondations, et ils ne feront qu'empirer. Le Parti Vert du Canada, suite à ce rapport troublant, redouble d'efforts pour lutter contre le changement climatique. Le parti a actualisé son objectif initial de "zéro émission nette" de gaz à effet de serre d'ici à 2050 pour le remplacer par un objectif plus ambitieux, à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre. agressif. Elizabeth May, du parti vert canadien, a déclaré,

"Notre objectif devrait être de réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2005. niveaux d'ici à 2030, avec un engagement significatif à laisser les combustibles fossiles dans le sol, sur la voie d'émissions nettes négatives d'ici à 2050".

La déclaration est accompagnée de mesures que le parti estime que le Canada devrait prendre, telles que l'arrêt des subventions aux producteurs de combustibles fossiles, le soutien aux toits solaires dans les résidences privées et la construction d'un corridor électrique national pour l'énergie renouvelable 100%, parmi beaucoup d'autres. Toutefois, la probabilité que des mesures écologiques agressives portent leurs fruits est discutable, et ce problème n'est pas près de disparaître. En tant qu'État riche en ressources, le débat fait intervenir des intérêts divergents. L'industrie pétrolière et gazière, très présente en Alberta, s'est opposée aux réglementations fédérales ; et les profits de l'industrie influencent considérablement la politique fédérale en matière d'environnement. décisions du gouvernement. Cependant, le changement climatique s'aggrave et il n'en demeure pas moins que nos efforts et développements actuels ne sont pas durables et ne suffisent pas. En tant que pays, nous devons décider comment nous atteindrons les objectifs en matière d'émissions et comment nous concilierons nos intérêts. 

Danna Houssian

Danna est titulaire d'une maîtrise de l'université Simon Fraser et d'une licence de l'université de Victoria. Elle s'intéresse de près aux relations internationales et à la défense.

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