Le 21 septembre, le mouvement français Europe Écologie Les Verts (EELV) a une nouvelle fois apporté son soutien à sept militants antinucléaires opposés au projet d'enfouissement de déchets nucléaires de Cigéo à Bure, dans l'est de la France.
Ce soutien intervient après qu'un tribunal correctionnel de Bar-le-Duc les a jugés le 1er juin pour avoir participé à une manifestation antinucléaire en août 2017.
Les tribunal accusé les militants antinucléaires de ce qu'elle a qualifié d'"association de malfaiteurs" et de "manifestation illégale".
L'EELV a également a dénoncé la Cour et a qualifié cette initiative de procès d'intimidation au cours duquel deux des militants ont été condamnés à une peine de prison.
Pourquoi les militants ont-ils été arrêtés ?
Les militants ont été arrêtés en août 2017 lors d'un rassemblement de protestation contre le célèbre projet de loi sur les droits de l'homme. Projet Cigéo à Bure. Le projet Cigéo est un projet d'installation de stockage où les déchets radioactifs seront enfouis dans des couches géologiques profondes.
Selon la Parlement européenLe projet Cigéo permettra à l'État français d'enfouir tous les déchets radioactifs de haute activité à vie longue produits par ses installations jusqu'à leur démantèlement. Le coût du projet est estimé entre 15 et 36 milliards d'euros.
Pourquoi les gens s'opposent-ils au projet Cigéo ?
Le projet fait l'objet d'une controverse en France depuis des années. Plusieurs débats publics nationaux ont déjà été organisés autour du projet Cigéo et de la gestion des déchets nucléaires, en particulier en 2013 et en 2019. Opposants affirment que le projet Cigéo est coûteux et dangereux pour les citoyens et les générations futures.
"C'est beaucoup trop dangereux. D'une part, cela signifie que pendant 100 ans, deux convois radioactifs traverseront chaque jour la France pour venir à Bure. D'autre part, la sûreté du site ne peut être garantie sur des durées de vie aussi longues. Que se passera-t-il si, un jour, ces 200 000 "colis" refont surface, alors qu'ils sont encore radioactifs ? dit Jean-Marc Fleury, élu local de la région Grand Est.
Le mouvement vert en France déclare également qu'il est temps de mettre le projet de côté, mettant en garde le gouvernement français contre l'adoption d'une loi par la force avant les prochaines élections présidentielles.