La Nouvelle-Zélande n'a pas adopté de loi sur la faune et la flore depuis 1953. La législation actuelle "Wildlife Act 1953" est très obsolète, comme l'a déclaré en 2019 Boffa Miskell, une société néo-zélandaise de conseil en environnement, "La loi sur la faune n'a jamais été conçue comme un mécanisme de gestion de la faune, au-delà de la protection. La loi sur la faune a été promulguée en 1953 afin d'assurer une protection absolue de la faune contre la chasse et l'abattage. La loi a fait l'objet de nombreuses révisions, modifications et ordonnances qui l'ont transformée en quelque chose qui tente d'être adapté à l'objectif visé. Cependant, la loi reste terriblement obsolète et inadaptée à la gestion moderne de la faune sauvage". On ne sait pas exactement quel a été l'impact de cette loi obsolète sur le système de gestion de la faune sauvage en Nouvelle-Zélande, mais il est clair que cette ancienne loi est désormais très incompatible avec la gestion moderne de la faune sauvage et qu'elle accuse un retard important par rapport à ses homologues des États-Unis, du Canada et de l'Australie.
Par rapport à la loi américaine de 1973 sur les espèces menacées et à la loi australienne de 1999 sur la protection de l'environnement et la biodiversité, la loi de 1953 sur la faune et la flore ne comporte pas de législation spécifique sur les espèces menacées qui puisse affecter les le rétablissement des espèces menacées du pays. L'entreprise a également suggéré : "Une révision de la loi peut s'avérer nécessaire ou, peut-être plus approprié, un remplacement complet de la loi par une loi moderne sur la gestion de la faune sauvage qui permette une protection totale, tout en garantissant que les meilleures pratiques de gestion puissent être légalement autorisées. "
Le parti vert néo-zélandais a publié une déclaration le 10 décembre 2021, "Le Parti Vert soutient les annonces faites aujourd'hui par le ministre de la Conservation, Kiritapu Allan, selon lesquelles le gouvernement a l'intention de réviser la loi sur la faune de 1953 et de faire avancer les travaux sur la réforme de la loi sur la conservation.
Eugénie Sage, députée de la liste des Verts et ministre de la conservation et de l'information foncière, s'est exprimée à ce sujet : À l'heure actuelle, la loi sur la faune et la flore autorise le chalutage de fond pratiqué par l'industrie de la pêche à détruire en toute impunité des espèces prétendument "protégées" telles que les anciens coraux noirs. Elle n'a pas permis au département ou au ministre de réglementer la 'perturbation' d'espèces protégées, telles que le kororā (la plus petite espèce de pingouin) à la baie de Pūtiki sur Waiheke Island, et la procédure d'autorisation pour les scientifiques souhaitant collecter et étudier les espèces indigènes est lourde".
"Il est urgent de mettre en place un réseau d'aires marines protégées et de sanctuaires par le biais d'une nouvelle législation. Cette législation doit respecter le rangatiratanga (souveraineté absolue) et kaitiakitanga (tutelle et protection)Ils doivent être flexibles, adaptés aux besoins et tenir compte de la diversité de la faune et de la flore marines.