Le Parti vert des Etats-Unis condamne la tentative du gouvernement Canadien a utilisé un traité de 1977 pour arrêter la fermeture de Enbridge Line 5.
La ligne 5 déplace du pétrole brut de Superior, Wisconsin à Sarnia, Ontario, en passant par le détroit de Mackinac. Cette portion de six kilomètres risque de couler, avec des conséquences énormes pour l'environnement des Grands Lacs. Gouverneur Gretchen Whitmer a ordonné la fermeture de l'oléoduc, mais Enbridge a refusé. Ils sont maintenant en litige juridique.
Le Canada a auparavant persuadé le gouvernement du Michigan à garde-manger l'oléoduc ouvert. Le 4 octobre, le gouvernement canadien a invoqué un traité de 1977 qui protège les oléoducs et gazoducs entre les deux pays, en faisant exception que pour les urgences. Le Ministre des affaires étrangères Marc Garneau a expliqué que le Canada se "dévoue a protéger sa sécurité d'énergie et d'économie".
Mark Dunlea, coprésident du comité EcoAction des Etats-Unis, et un porte-parole pour le Parti vert, s'oppose a ce qu'il pense est un "effort désespéré" par le gouvernement canadien a utilisé le traité de 1977. Il a dit à Global Green News que le Parti vert américain a "longtemps milité pour l'arrêt de la construction de nouvelle infrastructure pour les combustibles fossiles, et la suppression progressive et rapide de ses usages a présent." Il est inquiété par la possibilité d'une "rupture catastrophique" et la "crise existentielle" du changement climatique.
La déclaration de Dunlea finit en disant que "le traité que le gouvernement canadien devrait obtempérer, c'est ceux avec les peuples autochtones qui s'opposent aux oléoducs qui polluent et détruisent leurs terres et leurs communautés".
Des chefs autochtones ont exprimé leur résistance à la continuation de Line 5. La présidente de Bay Mills Indian Community Whitney Gravelle a argumentéé que les droits établis dans les traités autochtones sont plus importants que les intérêts de Enbridge ou du Canada.
Ce n'est pas clair si le litige va se résoudre favorablement au Canada, mais plusieurs s'en doutent. Avocat de commerce Mark Warner fait remarquer un article dans le même traité qui permet les "propres autorités gouvernementales" à prendre des décisions en ce qui concerne la sécurité.