15 janvierthLa journée du 20 février 2022 a marqué le début d'un mois de manifestations à Ottawa, au Canada. Ce jour-là, le Canada a commencé à imposer des restrictions de voyage plus strictes. La mesure la plus décisive est que les chauffeurs de camion doivent désormais être entièrement vaccinés pour franchir la frontière entre le Canada et les États-Unis. Bien que cette mesure soit compréhensible compte tenu de la propagation de la variante Omicron, les nouvelles mesures ont suscité une vive protestation parmi les chauffeurs routiers. Les chauffeurs ont été rejoints par une vague coalition de manifestants anti-vaccins et anti-mandat qui se sont rendus en Ontario depuis les provinces de l'Ouest et ont convergé vers la capitale Ottawa.
Le mouvement, baptisé "Convoi de la liberté", a apporté un soutien financier à l'Union européenne. 3000 camions et 15000 manifestants dans le centre de la ville. core. Alors que les Canadiens ont le droit de manifester librement et pacifiquement, de nombreux rapports ont fait état de la présence de divers symboles de haine, notamment des drapeaux confédérés et des croix gammées. Le mouvement a depuis été salué par l'ancien président Donald Trump et de nombreuses personnalités d'extrême droite. D'autres rapports indiquent que le convoi a coupé l'accès aux commerces du centre ville et que certains ont harcelé les commerçants. les citoyens et les professionnels de la santé de la région.
La situation a suscité une forte division parmi de nombreux Canadiens, entre la défense de l'avenir de l'économie canadienne et des citoyens de la classe ouvrière, d'une part, et les mesures de santé publique, d'autre part. Les partis politiques se sont exprimés sur le convoi. Candace Bergen, chef intérimaire du parti conservateur, s'est publiquement prononcée en faveur du convoi, mais après avoir essuyé des critiques, elle a maintenu la position du parti conservateur. la ligne du parti contre le mouvement. Le chef intérimaire du Parti Vert du Canada, Amita Kuttner, a publié la déclaration :
"Alors que la pandémie s'éternise, nous reconnaissons que de nombreuses personnes luttent et que beaucoup d'autres sont fatiguées et frustrées. Mais cela ne justifie pas cette manifestation de haine et de colère à Ottawa. C'est le moment pour les Canadiens de travailler ensemble afin de minimiser les maladies et les décès et de s'assurer que les leçons du COVID sont tirées et mises en pratique".
Le commentaire du chef de l'État reflète le sentiment de lassitude face à la pandémie que ressent le Canada. Il souligne également le fait important que ce virus continue de menacer la population. Les législateurs doivent continuer à faire la part des choses entre la santé publique et l'opinion publique sur les vaccinations et les mandats.
Le problème au cœur de ce mouvement est qu'il a dépassé le stade de la simple protestation. Il a perturbé et blessé les citoyens locaux tout en allant à l'encontre des lignes directrices en matière de santé publique. L'événement en cours a attiré l'attention de la communauté internationale et la présence immobile des manifestants a conduit l'Ontario à déclarer l'état d'urgence le 11 févrierth. La protestation, même si elle touche à sa fin, a incité d'autres personnes au Canada à prendre d'autres mesures radicales, y compris le blocus de Coutts sur une frontière internationale. Ces manifestations en cours nécessitent une surveillance accrue, alors que les tensions au Canada s'intensifient.