
Alors que les jours deviennent plus chauds et plus longs, l'esprit d'activisme québécois commence à s'éveiller. Le 19 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées à Montréal et à Québec pour réclamer la justice sociale et climatique. Cette année, la manifestation a rassemblé moins de participants, mais compte tenu de la pandémie, la participation était impressionnante et nécessaire.
L'événement a eu lieu lors de la Journée mondiale de mobilisation pour le climat. À Montréal, il a débuté par un rassemblement devant le monument George-Étienne Cartier au Plateau-Mont-Royal à 15 h 30. Après divers discours des organisateurs, les manifestants sont descendus dans la rue et ont marché sur l'avenue du Parc et dans tout le centre-ville.

Photo : Noah Vaton
La marche s'est terminée devant le bâtiment d'Hydro-Québec. Selon des sources du Parti Vert du Québec, François Legault pourrait endiguer de nouvelles rivières pour augmenter les exportations d'Hydro Québec. C'est probablement la raison pour laquelle le bâtiment a été le point d'arrivée de la marche.
Une coalition de groupes d'étudiants a organisé la manifestation ; les Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), The Racial Justice Collective, Debout pour la Dignité, Solidarité sans frontières, Climate Justice Montreal, Extinction Rebellion Youth Quebec (XR Youth Quebec), et Mashk Assi Collective.
Ce groupe diversifié illustre l'efficacité des mouvements intersectionnels. Selon Dounia Loufa du Parti Vert du Québec, qui a parlé à Global Green News, ils "comblent le fossé entre deux causes interdépendantes". Ces mouvements peuvent également obtenir le soutien d'un plus grand nombre de personnes et travailler en collaboration pour créer les changements nécessaires.
Appel au changement
Dans un entretien avec Global Green News, Dounia Loufa, membre du parti, note que la pandémie a intensifié les problèmes sociaux plus que jamais. Cette intensification souligne la nécessité de l'activisme social et des manifestations. Quelle que soit la forme que prend l'activisme, la pandémie ne peut pas ralentir le progrès.
En outre, elle a noté que la pandémie a temporairement réduit les habitudes de consommation à son début, mais que cette diminution n'a pas été permanente. Il est donc plus important que jamais de s'exprimer.
"Il est donc important que nous manifestions en période de pandémie pour faire entendre notre voix et éveiller les consciences de nos dirigeants".
Dounia Loufa à Global Green News
Un représentant du groupe CEVES a indiqué à Global Green News que les quatre principales revendications de la manifestation étaient les suivantes :

Exigences des manifestants à l'égard du gouvernement
- Neutralité carbone d'ici 2030
- La reconnaissance et la promotion de la pleine souveraineté ancestrale des Premiers Peuples et la protection de la Terre Mère
- La régularisation de tous les migrants et réfugiés au Canada et au Québec
- Le démantèlement, la démilitarisation et la décolonisation de toutes les forces de police
Source de l'image : Noah Vaton
Pour ceux qui souhaitent agir mais ne se sentent pas à l'aise pour participer à des manifestations, Loufa souligne l'impact des médias sociaux. Elle note que de "grands mouvements de solidarité" ont vu le jour et que "le mouvement des médias sociaux s'est avéré être un excellent moyen de renforcer la cohésion".
En outre, les pétitions restent un moyen efficace d'exprimer les droits démocratiques. Quelques-unes d'entre elles, qui s'élèvent contre le gazoduc GLN, sont présentées ci-dessous. Cet oléoduc est préjudiciable aux communautés autochtones, à la biodiversité, aux cours d'eau et à d'innombrables autres problèmes. Pour plus d'informations sur cette cause, cliquez sur ici.