Le parti écologiste français a exprimé son soutien aux travailleurs de l'éducation qui ont fait grève le 13 janvier 2022. Ce jour-là, des milliers d'enseignants, entre autres, étaient dans les rues pour protester contre la situation de Covid-19 dans les écoles, où la variante Omicron se propage rapidement. Le ministère de l'éducation estimations que 31 % des enseignants ont participé à la grève.
En France, les nouveaux cas quotidiens de Covid-19 ont dépassé les trois cent mille. Eva Sas, porte-parole de la commission éducation des Verts, caractérisé La situation dans les écoles est préoccupante : "Les classes sont fermées en raison du nombre élevé de cas et l'assouplissement des restrictions permet une plus grande présence d'élèves vaccinés qui ont été exposés au Covid-19. Alors que la charge des tests a été laissée aux parents, rien n'a été mis en place dans les classes pour limiter la contagion". Selon elle, les travailleurs de l'éducation sont en grève non seulement pour formuler des "revendications matérielles et organisationnelles", mais aussi pour attirer l'attention sur la santé mentale de leurs élèves.
Ces protestations ont été enflammé par un changement dans les protocoles Covid-19 en place dans les écoles - le troisième en dix jours. Cette incohérence a frustré de nombreux travailleurs de l'éducation. Le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer a demandé aux grévistes "de ne pas faire grève contre un virus". Il a expliqué que la situation est difficile, "mais elle est difficile dans tous les pays". Yannick Jadot, candidat écologiste à l'élection présidentielle dénoncé Blanquer "attitude de mépris et de dilettantisme", et demande sa démission. Il a également participé à une manifestation à Grenoble.
Les Verts ne souhaitent pas la fermeture des écoles, qui sont "nécessaires à la santé mentale des jeunes". dans l'optique de Sas. Ils demandent plutôt au gouvernement de fournir des systèmes de ventilation pour chaque salle de classe, ainsi que d'autres équipements de protection pour les enseignants. Les candidats à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo ont également manifesté leur soutien à l'action de l'Union européenne. leur soutien pour les grévistes. Ils étaient tous deux présents lors des manifestations à Paris, mais le maire de Paris, M. Hidalgo, n'était pas présent. chahuté par certains manifestants, qui l'ont accusée de faire de la "politique politicienne". M. Blanquer a lui aussi répondu aux critiques des trois candidats à la présidence en avertissement que "dans une crise, on voit qui prend ses responsabilités et qui prend l'avantage".