La presse canadienne a rapporté qu’une récente inspection ayant duré un mois effectuée par les services de protection des animaux de l’Ontario a révélé que les mammifères marins de MarineLand sont en détresse en raison de la mauvaise qualité de l’eau. Cependant, MarineLand a démenti cette information. Global Green News a contacté les Services de protection des animaux de l’Ontario, qui ont déclaré qu’il serait inapproprié de faire des commentaires car l’enquête est toujours en cours.

Le Parti vert de l’Ontario s’exprime

Le chef du Parti vert de l’Ontario, Mike Schreiner, a publié une déclaration disant :

“La pratique consistant à garder les baleines et les dauphins en captivité est contraire à l’éthique et cruelle. Elle doit cesser”.

Il a poursuivi en disant que la “bonne chose à faire” serait d’interdire la captivité de ces mammifères marins.

Cependant, Schreiner parle de MarineLand depuis un certain temps déjà. En 2015, Schreiner est allé plus loin que de s’attaquer à l’éthique des mammifères marins en captivité. Selon 570 News, lors d’une visite à Niagara Falls en 2015, Schreiner a déclaré que MarineLand pourrait affecter la bonne réputation du secteur touristique de Niagara Falls, puisque le cœur et l’esprit des gens sont en train de changer sur les orques captifs et autres mammifères marins. Il a poursuivi en disant que MarineLand pourrait encore être une entreprise durable, mais qu’il faut arrêter la pratique d’avoir des grands mammifères marins en captivité.

Pourquoi les orques n’ont pas leur place en captivité

D’après de nombreuses études scientifiques, les orques en captivité souffrent d’une multitude d’effets néfastes sur la santé et meurent souvent à un jeune âge. Cependant, il n’existe pas de preuves claires quant à la cause exacte de ces effets négatifs sur les orques.

Si des mesures législatives ont été prises pour réduire le nombre d’orques et d’autres mammifères marins en captivité en tant qu’attractions touristiques, il reste encore beaucoup à faire. Au moment de la publication d’une étude dans le “Journal of Veterinary Behavior” en 2020, il y avait encore une soixantaine d’animaux en cap captivité dans le monde entier.

En 2019, le Canada a adopté une loi interdisant la capture, l’élevage et le commerce de ces grands mammifères marins ; cependant, certaines exceptions sont prévues pour des travaux de conservation. MarineLand a par la suite été autorisée à garder ses animaux. La même année, le Canada a également fait passer l’application de la législation sur le bien-être animal de la “Société ontarienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux” (SPCA) et de la “Société protectrice des animaux à la juridiction gouvernementale”.

#LibérezKiska

MarineLand possède encore un orque nommé “Kiska” qui a été récemment filmé par le dénonciateur et ancien employé de MarineLand, Phil Demers. Dans son message sur Twitter, Demers explique que Kiska flotte souvent “sans énergie” au sommet de son réservoir en béton et qu’elle appelle d’autres orques. Kiska est en isolement complet depuis 2011, selon Demers sur Twitter. Dans la nature, les orques vivent en grands groupes appelés pods et ont des structures familiales et des relations complexes, selon Orcalab.

Demers a affirmé sur Twitter qu’en réponse, MarineLand a “envoyé la police” chez lui à trois reprises sur ses Tweets.

Bien que l’enquête soit toujours en cours, la propriétaire de MarineLand, Marie Holer, a déclaré sur le site Web de MarineLand que des améliorations allaient être apportées au parc et que des experts allaient être engagés pour aider.

Mark Harracksingh

Mark is a final year undergraduate student at Concordia University in a specialization in environmental science. He was born and raised in Trinidad. He moved to Montreal to pursue a higher education and career in the environmental field. He has a strong interest in global politics and social justice.

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