David Coon, le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, demande des réponses concernant une nouvelle maladie qui est en augmentation dans cette province canadienne.
Selon un article de Global News, David Coon a déclaré que les chefs de l’opposition n’ont reçu aucune information à ce sujet. Le premier cas, apparu en 2015, a été suivi de 11 cas en 2019, puis de 24 cas en 2020. Jusqu’à présent, 5 personnes sont décédées de ce trouble cérébral.
Cette maladie ne porte pas encore de nom car elle est relativement nouvelle, mais la médecin-chef de la santé, la Dr Jennifer Russell, a déclaré que ses symptômes ressemblent beaucoup à ceux de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, un trouble cérébral dégénératif.
Comme le rapporte un article du Toronto Star, Coon exige que des réponses soient fournies au public : “Les gens ont le droit de savoir que la santé publique s’occupe de tout cela, ce qu’elle fait, ce qu’elle a exclu jusqu’à présent, ce qu’elle examine, et qui est impliqué partout pays pour nous aider à résoudre ce mystère”.
M. Coon a répété que le public devrait recevoir davantage d’informations sur la maladie afin d’être au courant de toute contagion possible, de son origine, des régions les plus à risque, etc.
Le chef des Verts a critiqué la Santé publique pour ne pas avoir parlé plus tôt de cette nouvelle maladie et a ajouté qu’en omettant d’informer le public, cela contribue à un sentiment croissant d’anxiété et de peur au sein de la population : “Quand il y a un manque d’information, la peur s’installe”.
La Péninsule acadienne est composée d’environ 48 000 canadiens, mais on ne sait toujours pas quelles sont les zones qui font actuellement l’objet d’une surveillance ou celles qui présentent un risque plus élevé.
La Dr Jennifer Russell a indiqué qu’il y a 43 cas actifs au Nouveau-Brunswick en ce moment. Comme mentionné précédemment, la maladie ne porte pas encore de nom et est similaire à la maladie de Creutzfeldt-Jakob en termes de symptômes.
La raison pour laquelle on n’en a pas parlé davantage en 2015, lorsque le premier cas a été identifié, est qu’il n’y avait qu’un seul cas actif. Russell a expliqué que des enquêtes de cette ampleur ne sont pas nécessairement menées dans de telles situations, car des cas occasionnels similaires à celui-ci apparaissent épisodiquement au Canada.
Il n’y a pas de remède à ce jour car les recherches sont encore insuffisantes. Le Dr Alier Marrero, un neurologue, suppose que la maladie provient à l’origine d’une source d’eau, d’une source environnementale ou d’une source alimentaire.