Le Parti vert du Canada critique l’annonce du gouvernement libéral selon laquelle il n’atteindra pas son objectif de mettre fin aux avis de faire bouillir leur eau dans les communautés des Premières nations d’ici mars 2021.
“Pourquoi l’approvisionnement en eau potable pendant une pandémie n’était-il pas une priorité ? D’une manière ou d’une autre, il est toujours possible d’extraire des ressources des communautés indigènes, mais la fourniture de services de base prend des décennies”.
-Parti vert du Canada, 4 décembre
Le Parti vert du Canada a publié des déclarations sur Twitter aujourd’hui, condamnant l’incapacité du gouvernement Trudeau à fournir de l’eau potable aux communautés des Premières nations pendant une pandémie. Pour beaucoup, cela illustre l’attitude institutionnelle et extractiviste que le gouvernement du Canada a historiquement adoptée à l’égard des affaires autochtones.
Le 2 décembre, le ministre des services aux autochtones du gouvernement libéral, Marc Miller, a annoncé que le gouvernement ratera son propre objectif, qui est de garantir à toutes les communautés des Premières nations l’accès à de l’eau potable propre d’ici mars 2021. Actuellement, 59 avis sont encore en place dans 41 communautés (1).
Pourquoi ce droit fondamental fait-il encore défaut aux gens ? Les industries empoisonnent les terres indigènes et s’en tirent à bon compte à cause de l’incurie du gouvernement. Le racisme environnemental normalise les situations scandaleuses.
Trop, c’est trop. #conseils sur les bouillies d’eau #qualité de l’eau 3/3″
Le gouvernement libéral cite la pandémie COVID-19 en cours comme la raison des retards dans la modernisation ou l’achèvement des réseaux d’eau et de la création de problèmes dans la chaîne d’approvisionnement.
La résolution 64/292 des Nations unies reconnaît explicitement le droit à l’eau potable et à l’assainissement, qui “sont essentiels à la réalisation de tous les droits de l’homme”.
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