C’est un projet ambitieux que le Sénégal vient de réaliser dans le but de freiner l’avancée de la mer et du sable
dans les villages côtiers de la région nord de Dakar. A l’initiative des autorités, l’Etat vient de planter un mur d’arbres sur 180 km de littoral.
En plus de préserver l’environnement, cette barrière naturelle a également l’avantage de protéger les villages voisins et permet aux agriculteurs d’augmenter la production de fruits et légumes.
Les autorités du pays ont préféré utiliser le filao qui est un arbre tropical capable de stopper la désertification. La plantation de ces arbres a commencé il y a une cinquantaine d’années, entre Dakar et Saint-Louis. Cette région au nord de Dakar était menacée d’extinction. La durée de vie du filao étant de vingt-cinq ans, le pays sera obligé de renouveler constamment cette forêt d’environ 9000 hectares.
Pour ce faire, chaque année, 50 000 nouveaux arbres seront plantés et des pépinières seront mises en place par les agriculteurs de la région sous la gestion du Ministère des Eaux et Forêts. Cette terre agricole fournit au pays 80 % de fruits et légumes. Lorsque l’arbre n’est plus viable, il est coupé, transformé en charbon de bois et revendu.
Cette grande forêt arborée renforcera efficacement l’activité économique de la région au grand bonheur de tous ses habitants. Rappelons que ce projet gigantesque a permis la restauration de plus de 3 000 hectares de terres grâce à la plantation de près de 2 millions d’arbres. Le projet est aussi important pour la production agricole du pays que pour la préservation du littoral.
De nombreux pays dans le monde sont touchés par l’érosion côtière qui est un problème environnemental très grave.
Le Sénégal, qui compte 700 kilomètres de côtes, reste particulièrement concerné par les effets du changement climatique. Les villages côtiers de la région nord de Dakar au Sénégal sont constamment menacés par l’avancée de la mer et du sable.
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