Le Parti vert de la Colombie-Britannique a critiqué le Nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique (NPD de la C.-B.) en ce qui concerne ses politiques de santé publique et son manque de transparence concernant la pandémie de COVID-19. Les Verts demandent à présent des mesures plus ciblées, qui permettraient de mettre fin à la transmission du virus.

La chef du Parti vert de la Colombie-Britannique, Sonia Furstenau, a révélé sa frustration face aux mesures souples du gouvernement et à son approche “passive et réactive” pour limiter la propagation du COVID. Elle a souligné que des pays étrangers ont réussi à contrôler le virus, notamment grâce à des mesures plus “agressives”.

”C’est en grande partie grâce à cela qu’ils ont réussi à maintenir les chiffres à un niveau bas”, a affirmé Mme Furteneau, tel que le rapporte le Vancouver Sun.

Le 12 avril 2021, Dre Bonnie Henry fait sa mise à jour sur le coronavirus en Colombie-Britannique.

Les mesures proposées par les Verts

Avant tout, le Parti demande plus de précision et de clarté dans le compte rendu des cas et des vaccins du COVID. Afin de remédier à cette lacune, les Verts suggèrent d’augmenter le nombre de conférence COVID de deux fois par semaine à une base quotidienne. Ils demandent également au gouvernement de publier des données durant les fin de semaine et de réfléchir à différentes manières de sensibiliser les personnes qui ont négligé les restrictions du COVID.

Ensuite, les membres du Parti demandent également à ce que la Colombie-Britannique développe davantage les tests asymptomatiques et rapides dans les espaces publics, tels que les écoles, les lieux de travail et les quartiers. Il est également nécessaire d’accroître l’efficacité et la rapidité de la vaccination contre le COVID et de la détection des variants.

En outre, Mme Furstenau affirme que la plupart des étudiants devraient suivre leurs cours en ligne et que la province devrait renforcer les réglementations visant les voyageurs non essentiels. Enfin, un soutien financier plus important devrait être accordé aux entreprises non essentielles pour éviter qu’elles ne ferment leurs portes.

L’avis du gouvernement sur la question

Lorsqu’il fut interrogé sur la possibilité d’appliquer des mesures plus strictes, le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Hourgan, a semblé pessimiste. Selon le Vancouver Sun, il a affirmé que les mesures plus strictes prises dans d’autres provinces canadiennes n’ont pas permis d’éloigner le virus.

Il a déclaré : ”La notion de couvre-feu n’est pas nécessairement très efficace au combat. Certaines des restrictions les plus sévères en Ontario n’ont pas entraîné une baisse du nombre de cas.”

Cependant, bien que M. Horgan ait déclaré qu’une interdiction de voyager serait complexe à mettre en œuvre compte tenu de la taille de la province et de sa frontière commune avec l’Alberta, il a semblé ouvert à de nouvelles discussions sur le sujet. Récemment, Deena Hinshaw, médecin hygiéniste en chef de l’Alberta, a affirmé qu’une ” épidémie importante ” de la variante P.1 avait été déclenchée par une seule personne voyageant à l’extérieur de l’Alberta. Suite à cette révélation, John Hourgan et le Premier ministre de l’Alberta, Jason Kenny, ont discuté lors d’un appel des effets sur les voyages essentiels et non essentiels entre les provinces. Il pourrait donc y avoir une possibilité de mise en œuvre de mesures plus strictes entre l’Alberta et la Colombie-Britannique.

Maëli Coutu-Lupien

Maëli Coutu-Lupien is currently pursuing a BA in International relations and International Law at UQAM. She obtained her BA in Linguistics with a Minor in German in 2019 from the University of Concordia. In 2019, she worked as a Media and relations intern at the Embassy of Canada in Washington D.C. In her free time, she enjoys reading, taking walks in nature and kayaking.

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