Alors que la troisième vague de la COVID-19 fait des dommages importants en Colombie-Britannique, Adam Olsen, député vert pour Saanich Nord et les Iles, dénonce le gouvernement provincial quant à son inaction vis-à-vis les tests antigéniques rapides. 

Le député vert pour la circonscription Saanich Nord et les Îles, Adam Olsen. (Adam Olsen/Twitter)

Olsen indique que la santé publique de la province aurait utilisé moins d’un pour cent des tests rapides à leur disposition, soit environ 24 000 sur un total de 2.7 millions de tests. Pour les verts de la Colombie-Britannique, les tests rapides font partie de la réponse afin de diminuer le risque de propagation du virus dans la population, puisque cette méthode permet aux personnes asymptomatiques de prendre les mesures de précaution nécessaires. En effet, une grande proportion des centres de test dans la province sont réservés uniquement aux personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19. Selon le British-Columbia Centre for Disease Control (BCCDC), il n’est pas recommandé de se faire tester pour les personnes asymptomatiques, et ce, même lors d’un contact avec quelqu’un qui aurait reçu un test positif.

Pour la cheffe du Parti vert de la Colombie-Britannique, Sonia Furstenau, il faut permettre aux personnes asymptomatiques de se faire tester pour être en mesure de stopper la propagation du virus (1). Cette dernière urge d’ailleurs la distribution de tests rapides dans les milieux de travail, dans les écoles, dans les entreprises ainsi que dans les quartiers avec des taux d’infection particulièrement élevés. 

Dans une vidéo postée sur Twitter, Adam Olsen parle de l’importance de la distribution des tests rapides dans la population :

« Et si nous pouvons identifier les cas asymptomatiques, à l’instar de ce qui s’est passé au Royaume-Uni où 120 000 cas asymptomatiques ont été identifiés grâce à ces tests rapides, cela nous aidera à répondre à la pandémie de COVID-19. »

– Adam Olsen (Traduction de l’auteure)

Il poursuit en soulignant l’importance de garder un registre des tests rapides distribués dans la population pour adapter la réponse du gouvernement provincial.

Étude sur le dépistage de la COVID-19

Par ailleurs, les tests rapides ont l’avantage d’indiquer les résultats en 30 minutes, ce qui permet à un individu d’éviter l’isolement obligatoire lors de l’attente des résultats. Une étude menée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), en collaboration avec Providence Health Care, a proposé aux individus prenant des vols de l’aéroport de Vancouver d’utiliser la méthode de test rapide lors d’une période de 4 mois, entre novembre 2020 et février 2021. Sur les 600 passagers Britanno-Colombiens qui ont participé à l’étude, 100% ont reçu un test négatif.

Ainsi, cette initiative financée par WestJet et Air Canada est arrivée à la conclusion que le risque de propagation partant de l’aéroport de Vancouver est extrêmement peu élevé, soit moins de 1%, ce qui fait que c’est une « méthode efficace, acceptable et rentable pour le contrôle des voyageurs et qui contribue à rendre les voyages aériens plus sûrs et plus sains. » (2) De plus, les résultats de l’étude démontrent un sentiment de soulagement chez les voyageurs, qui se sont dit beaucoup plus confiants d’entreprendre leur déplacement une fois avoir été testé à leur départ. 

Un kiosque d’information pour présenter l’étude WestJet-YVR COVID-19 à l’aéroport de Vancouver. (Photo de courtoisie de YVR Airport.)

À la fin du mois d’avril 2021, la Colombie-Britannique comptait 29.98% de sa population ayant reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, soit la deuxième province la plus avancée dans ce processus, après le Québec (3).

Sources :

1. https://www.citynews1130.com/2021/04/08/bc-green-party-aggressive-covid-19-measures/

2. https://www.yvr.ca/en/media/news-releases/2021/westjet-yvr-study

3. https://health-infobase.canada.ca/covid-19/vaccination-coverage/

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