Le 27 février 2021, la ministre australienne de l’environnement, Lily D’Ambrosio, a annoncé le projet de Victoria visant à interdire certains types de plastique à usage unique d’ici février 2023. Cette nouvelle législation prévoit d’interdire certains types de plastique tels que les couverts, les pailles, les assiettes et les gobelets en polystyrène.
Selon Lily D’Ambrosio dans un article du Guardian : “Les articles en plastique à usage unique – comme les pailles et les gobelets en plastique – représentent environ un tiers de la litière de Victoria. […] Nous devons changer cela, donc nous nous en débarrassons.”
Les Verts de Victoria ont accueilli favorablement cette nouvelle. Une de leurs missions au cours des dernières années a été de demander l’interdiction d’une large gamme de plastiques à usage unique qui sont nocifs pour l’environnement, la faune et la population.
Selon le plan de 2018 des Verts de de Victoria visant à interdire ces plastiques, les Australiens utilisent environ 4 milliards de sacs en plastique par an, ce qui équivaut à 10 millions de sacs par jour. Non seulement ces types de plastique nuisent à l’environnement et à la population, mais ils augmentent également le coût des procédures de nettoyage.
Cependant, les Verts de Victoria ne s’arrêtent pas là. Dans un communiqué de presse publié sur le site officiel des Verts de Victoria, ils se sont engagés à faire pression pour une interdiction plus large.
Une fois que cette nouvelle législation sera présentée au Parlement, ils chercheront à l’amender en faisant pression pour des mesures encore plus strictes. Malgré ce nouveau pas en avant important, les Verts ont déclaré qu’il y a davantage de place pour un plus large éventail de mesures concernant l’interdiction du plastique à usage unique.
Certains types de plastique qui ne sont actuellement pas inclus dans la législation sont les fruits emballés dans du plastique, les sacs de protection des produits et les autocollants pour fruits, que l’on trouve plus souvent dans les supermarchés. Les Verts veulent également interdire ces plastiques à usage unique.
En raison de la pandémie de la COVID-19, de nombreuses entreprises telles que les cafés ont complètement cessé d’accepter les articles réutilisables tels que les tasses afin d’éviter les contaminations possibles. Cela a entraîné une plus grande dépendance à l’égard des plastiques à usage unique, notamment dans le domaine médical.
Néanmoins, le ministre D’Ambrosio a précisé que les équipements médicaux et hospitaliers tels que les gants et les masques ne seront pas concernés par cette nouvelle législation pour des raisons de sécurité.