FREDERICTON, le 5 novembre – Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick et député de Fredericton-Sud David Coon a annoncé dans un communiqué de presse aujourd’hui que son parti demande fermement au gouvernement de Blaine Higgs d’établir un contrôle des loyers afin de protéger les Néo-Brunswickois contre les “augmentations de loyer déraisonnables”.
Afin de rappeler au gouvernement en place ses efforts passés pour renforcer la Loi sur la location résidentielle du Nouveau-Brunswick, le chef du Parti vert David Coon a fait remarquer que les locataires du Nouveau-Brunswick “ont moins de protections juridiques que les autres Canadiens” en matière de logement.
Les Verts du Nouveau-Brunswick ont tenté sans succès de faire adopter un projet de loi visant à renforcer les protections juridiques en matière de logement dans la province il y a deux ans. Leurs efforts ont été contrecarrés par le lobbying acharné de plusieurs promoteurs immobiliers locatifs, qui ont réussi à convaincre le gouvernement et l’opposition de rejeter le projet de loi des Verts.
Aujourd’hui, en compagnie de Megan Mitton, porte-parole des Verts pour Services Nouveau-Brunswick et députée de Memramcook-Tantramar, le chef du Parti vert demande à la ministre de Services Nouveau-Brunswick, Mary Wilson, de présenter un projet de loi au plus tard cet automne afin de protéger les Néo-Brunswickois contre les augmentations de loyer injustifiables et de prévenir des conséquences potentiellement dévastatrices comme une augmentation du nombre de sans-abri et l’aggravation de la pauvreté et des inégalités.
“LE LOGEMENT EST UN DROIT DE L’HOMME”
– Megan Mitton, porte-parole des Verts pour Services Nouveau-Brunswick et députée de Memramcook-Tantramar
La question des augmentations de loyer déraisonnables et de la vulnérabilité du logement fait partie d’une série d’autres problèmes de justice sociale tout aussi pressants que les Verts du Nouveau-Brunswick demandent au gouvernement de Higgs de résoudre. Il y a un peu plus d’un mois, Coon a demandé au gouvernement de Higgs de “traiter la crise climatique comme l’urgence qu’elle est”. Les demandes du chef du Parti vert sont apparues alors que les propositions de Higgs pour réglementer les émissions industrielles de carbone se sont révélées très loin des dispositions de la Loi sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick, qui vise une réduction de 27 % des émissions de carbone entre 2020 et 2030. La réglementation prévue par Higgs contraste avec la loi provinciale sur le changement climatique, car elle prévoit de réduire les émissions industrielles de 10 % seulement au lieu de 27 %.
Élection générale de 2020 au Nouveau-Brunswick
Lors des élections provinciales célébrées au Nouveau-Brunswick en septembre dernier, les Verts du Nouveau-Brunswick ont réussi, pour une troisième fois consécutive, à augmenter leur part de vote. Cela a incité le parti de Coon à affirmer fièrement que “plus de Néo-Brunswickois que jamais partagent la vision du Parti Vert”.
Leur modeste succès électoral de cette année semble indiquer une tendance plus large et très prometteuse : lors de la récente élection, les Verts ont réussi à augmenter leur part de vote à 15,2%. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 11,9 % de l’élection de 2018, aux 6,6 % de l’élection de 2014 et aux 4,6 % de l’élection de 2010, la première élection générale à laquelle le Parti vert du Nouveau-Brunswick s’est présenté. Le parti n’avait que deux ans lorsqu’il est entré pour la première fois sur la scène politique du Nouveau-Brunswick, de sorte que ses performances en constante amélioration sont sans aucun doute un signe très favorable pour les Verts.
Les résultats électoraux de cette année ont été remarquablement encourageants pour le parti de David Coon. Les résultats ont montré que le Parti Vert a fait des gains positifs dans presque tous les coins de la province. De plus, les Verts du Nouveau-Brunswick ont récupéré les 3 sièges qu’ils avaient obtenus lors des élections de 2018, ce que les Verts interprètent positivement, car cela suggère que la population est satisfaite de leur travail.
Depuis l’élection, les députés verts de l’Assemblée législative ont fait quelques déclarations publiques sur des questions concernant la province, notamment la nécessité de renforcer la réglementation sur les émissions industrielles de carbone et de garantir l’accès aux services de santé génésique après la fermeture de la clinique 554, qui a rendu les avortements complètement inaccessibles dans l’ouest du Nouveau-Brunswick et a diminué la prestation de soins de santé LGBTQ2+ dans la province.
Un autre problème urgent qui a été mis en évidence par le parti vert provincial est la situation de négligence et de mauvaise gestion à laquelle est confronté le secteur des soins de longue durée du Nouveau-Brunswick. Une enquête et un rapport ultérieur du Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (SIINB) intitulé “La génération oubliée : Appel urgent à entamer une reforme du secteur des soins de longue durée au Nouveau-Brunswick” ont révélé de nombreuses conclusions troublantes, suscitant l’indignation du Parti Vert. David Coon a qualifié le rapport du SIINB sur l’état des maisons de soins infirmiers dans la province de “signal d’alarme” pour le gouvernement de Higgs, déclarant que presque tous les gouvernements ont continuellement “échoué à fournir même le strict minimum de financement nécessaire pour que les maisons de soins infirmiers se conforment aux normes provinciales de soins, aussi inadéquates soient-elles”.
Le Premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a indiqué que l’Assemblée législative reprendrait ses travaux à la mi-novembre. D’ici là, les députés verts continuent à travailler sur leur programme législatif pour l’automne tout en reprenant leur travail de circonscription.
Sources: https://www.greenpartynb.ca/october_2020_newsletter; https://greencaucusvert.ca/green-party-leader-says-nb-nurses-union-report-on-nursing-homes-is-a-wake-up-call/