Le Parti vert d’Angleterre et Pays de Galle à voté le 23 octobre pour diversifier la définition de réfugié pour inclure ceux qui ont fui les catastrophes climatiques.
La motion a aussi proposé inclure les gens persécutés à cause des caractéristiques protégées sous le Equality Act de 2010 comme réfugiés. La grande majorité des membres du Parti vert ont soutenu la motion, selon Benali Hamdache, porte-parole pour le parti.
Cette déclaration arrive pendant que le parlement du Royaume-Uni débat le Nationality and Borders Bill, une loi qui propose de réduire l’immigration illégale et expulser les immigrés qui ont arrivés par des moyens illégaux. La législation a été critiquée par le groupe de droits humains Freedom from Torture comme la “plus grande attaque contre les droits internationaux des réfugiés dans l’histoire du Royaume-Uni.”
Hamdache dit que la motion du Parti vert “est l’antidote compatissant à la cruauté que le gouvernement montre envers les réfugiés.”
Les réfugiés climatiques sont de plus en plus inquiétants pour les gouvernements : La Banque mondiale estime que plus que 140 millions de personnes pourraient être déplacées par la crise climatique d’ici 2050. Face à cette crise, certains sont inquiets que les droits humains pourraient être ignorés, résultant en un “apartheid climatique.”
Aux États-Unis, l’administration de Joe Biden a écrit un rapport sur l’impact du changement climatique sur la migration, et a reconnu qu’il faut faire plus pour les réfugiés climatiques. Cependant, plusieurs sont déçus par le manque de mesures concrètes pour aider ces réfugiés. Amali Tower, fondatrice du groupe Climate Refugees, a suggéré que l’administration inclut les réfugiés climatiques dans les catégories de réfugiés. Sa proposition n’a pas était inclus dans le rapport.