À Montréal, des communautés autochtones de tout le pays et du monde entier ont bravé le froid glacial aux côtés de plusieurs centaines de manifestants samedi après-midi pour exiger que les décideurs réunis à la COP15 agissent « maintenant » pour protéger la biodiversité.

L’objectif de la mobilisation est bien sûr d’envoyer un « signal » aux pays qui négocient le prochain « pacte de paix avec la nature ». Les négociateurs de près de 190 pays ont jusqu’au 19 décembre pour s’accorder sur vingt objectifs clés pour stopper la destruction des milieux naturels d’ici la fin de la décennie.

Les manifestants se sont d’abord rassemblés dans une ambiance festive au pied du mont Royal. Dans la foule de tous âges, certains manifestants étaient déguisés en oiseaux colorés, tandis que de nombreux autres brandissaient des affiches rappelant que de nombreuses espèces animales sont en danger, ou dénonçant la construction d’oléoducs et la destruction d’espaces verts dans le pays.

https://fr.euronews.com/video/2022/12/11/biodiversite-manifestation-coloree-a-montreal-en-marge-de-la-cop15

Car le temps presse, disent les manifestants et les ONG : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres est gravement dégradé et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.

COP15, le chef de l’ONU appelle à mettre fin à la destruction de la biodiversité

La conférence de l’ONU sur la biodiversité s’est ouverte mercredi à Montréal avec un défi colossal : conclure en deux semaines un accord historique, la “dernière chance” pour sauver les espèces et les milieux naturels d’une destruction irréversible.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est exprimé mardi 6 décembre 2022 à la veille de l’ouverture de la Cop15 sur la biodiversité qui débute ce mercredi à Montréal, au Canada. Il a appelé à la fin de la destruction de la biodiversité.
L’être humain mène une guerre contre la nature qu’il faut arrêter, a-t-il dénoncé.

“Avec notre appétit démesuré pour une croissance économique incontrôlée et inégale, l’humanité est devenue une arme d’extinction massive”, a-t-il martelé lors du lever de rideau de cette conférence à Montréal, qu’il voit comme “notre chance d’arrêter cette orgie de destruction”.
Après deux ans de report en raison de la pandémie et de la politique sanitaire de Pékin, la conférence de l’ONU sur la biodiversité, la COP15, a enfin débuté mercredi 7 décembre, même si elle reste présidée par la Chine. Objectif des négociateurs pour les deux prochaines semaines : parvenir à un accord international avec des engagements concrets d’ici 2030 pour protéger la nature.
Les délégués de plus de 190 pays se réunissent jusqu’au 19 décembre pour adopter un nouveau cadre mondial décennal de sauvegarde de la nature et de ses ressources essentielles à l’humanité.
Le temps presse : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres est fortement dégradé et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.

“Aujourd’hui nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, au contraire nous jouons une mélodie très différente”, une “cacophonie de chaos jouée avec des instruments de destruction”, a résumé le secrétaire général de l’ONU.
Insectes pollinisateurs, qui permettent l’agriculture, coléoptères, qui recyclent les excréments de nos animaux de ferme, ou micro-organismes, qui stockent le carbone dans l’océan… Le monde vivant y joue un rôle essentiel. Un million d’espèces pourraient disparaître d’ici 2050.
Le coût de la dégradation des écosystèmes est estimé à 3 000 milliards de dollars par an d’ici 2030, a déclaré Antonio Guterres.

Avant son discours, une dizaine d’activistes indigènes avaient manifesté lors de celui du Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont l’intervention a été interrompue par les tambourins d’une dizaine de représentants d’un peuple indigène local, illustrant la fièvre provoquée par la crise écologique dans ces communautés.
« Génocide des indigènes = écocide », « Pour sauver la biodiversité, arrêtez d’envahir nos terres », clament leur banderole, brandie quelques minutes sous les applaudissements d’une partie de la salle, avant de les escorter calmement, vers la sortie.

Pour tenter de parvenir à une conclusion, trois jours de discussions préliminaires se sont déroulés du 3 au 5 décembre. Mais ils se sont soldés par une absence d’avancée significative – seulement cinq objectifs approuvés – alimentant l’inquiétude croissante des experts et des ONG.

Ce sommet, présidé par la Chine, a été déplacé au Canada en raison de la politique zéro Covid de Pékin. Elle se déroule sans le soutien des dirigeants mondiaux, alors qu’ils se sont rendus en grand nombre à la COP sur le climat à Charm-el-Cheikh en novembre. Ce sont donc les ministres de l’environnement qui seront chargés, à partir du 15 décembre, de mener les négociations.

L’ambition affichée reste de sceller un accord aussi historique que celui de Paris pour le climat en 2015. Mais certains craignent “éventuellement des stratégies délibérées pour provoquer un scénario similaire à Copenhague”, où la COP Climat avait connu un échec retentissant en 2009, note le ONG Avaaz.

Avant son discours, une dizaine d’activistes indigènes avaient manifesté lors de celui du Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont l’intervention a été interrompue par les tambourins d’une dizaine de représentants d’un peuple indigène local, illustrant la fièvre provoquée par la crise écologique dans ces communautés.
« Génocide des indigènes = écocide », « Pour sauver la biodiversité, arrêtez d’envahir nos terres », clament leur banderole, brandie quelques minutes sous les applaudissements d’une partie de la salle, avant d’être escortés dans le calme, vers la sortie.

Pour tenter de parvenir à une conclusion, trois jours de discussions préliminaires ont eu lieu du 3 au 5 décembre. Mais ils se sont terminés sans progrès significatif – seulement cinq objectifs approuvés – alimentant l’inquiétude croissante des experts et des ONG.

Ce sommet, présidé par la Chine, a été déplacé au Canada en raison de la politique zéro Covid de Pékin. Elle se déroule sans le soutien des dirigeants mondiaux, bien qu’ils soient venus en grand nombre à la COP sur le climat à Charm-el-Cheikh en novembre. Ce sont donc les ministres de l’environnement qui seront chargés, à partir du 15 décembre, de mener à bien les négociations.

L’ambition affichée reste de sceller un accord aussi historique que celui de Paris pour le climat en 2015. Mais certains craignent “éventuellement des stratégies délibérées pour provoquer un scénario similaire à Copenhague”, où la COP Climat avait connu un échec retentissant en 2009, note le ONG Avaaz.

Billy Omeonga

Billy Omeonga graduated in Journalism and Creative Writing. I have a Bachelor of Science in Business Administration. I am currently pursuing an MBA at the University of the People in the United States of America. I love activities that involve ideas and critical thinking. I am passionate about nature and protecting the environment. I believe in protecting our planet and its natural resources. I hate dishonest and pessimistic people. Honesty is an integral part of my view of the world and it is a value in which I strongly believe. I speak French and English fluently. In my free time, I like to read and play the piano. Also, I disapprove of the unreliability. I am a reliable person, so I expect a certain level of reliability from those I am reliable to.

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