En 2020, les Canadiens n’ont pas seulement souffert d’une pandémie, mais aussi d’un changement climatique notable qui affectera bientôt la structure sociale et économique s’il n’y a pas d’action immédiate.
Selon le rapport canadien sur le changement climatique, on observe une augmentation significative des taux de température dans tout le pays, qui va encore s’accentuer à l’avenir. En fait, elle a augmenté deux fois plus vite que dans le reste du monde et trois fois plus vite dans le nord du Canada.
Trois des partis politiques canadiens, dont le gouvernement majoritaire formé par le Parti libéral, l’opposition officielle formée par le Parti conservateur et le Parti vert du Canada, ont exprimé leurs préoccupations concernant l’urgence climatique et ont présenté un plan d’action pour influencer ce changement au Canada.
Le Parti libéral du Canada a présenté un plan ambitieux qui vise à aider le pays à atteindre un niveau d’émissions net zéro d’ici 2050, à réduire les rejets de CO2 dans l’air en mettant un prix plus élevé sur la pollution, à soutenir l’écosystème grâce à l’engagement de deux milliards d’arbres et à investir dans des projets d’énergie propre.
Bien que l’engagement des libéraux à protéger le Canada de la crise climatique soit ambitieux et plein d’espoir, le parti ne parvient pas à obtenir des résultats tangibles. Les préoccupations des Canadiens concernant les mesures climatiques se sont accrues après l’achat par le gouvernement libéral fédéral du pipeline Trans Mountain en 2018, qui, selon les estimations d’Environnement et changement climatique Canada, générerait 400 000 tonnes de GES par an. Les collectivités canadiennes doivent encore voir si le plan d’action établi par le parti libéral permettra de réduire l’extraction et l’émission de facteurs nuisibles à l’environnement.
Le nouveau chef élu de l’opposition officielle au Canada, le conservateur Erin O’Toole, a inclus un plan climatique dans sa plate-forme lors de la course à la direction du Parti conservateur, en réponse aux inquiétudes croissantes des Canadiens concernant la crise climatique.
Selon le Narval, Coletto affirme que Mme O’Toole est confrontée à une position délicate quant à la manière dont elle peut faire appel à la fois aux Canadiens placés dans des territoires basés sur les combustibles fossiles et aux Canadiens qui ne le sont pas.
Le leader conservateur fédéral est clairement opposé aux prix de la taxe sur le carbone des libéraux. Alors que la plateforme de M. O’Toole inclut l’établissement d’un prix national sur les émissions de GES, elle ne comprend pas d’objectifs de réduction des émissions comme le stipule Thestar.
“Vous ne pouvez pas continuer à investir dans un avenir pour les combustibles fossiles dans ce pays et en même temps vous présenter comme un champion du climat. Plus vite nous comprendrons cela et plus vite le public insistera pour que les politiciens soient honnêtes avec lui, mieux ce sera”.
Annamie Paul, chef du Parti vert du Canada, extrait du Toronto Observer.
La vision du Parti Vert pour 2020 s’oppose à l’investissement et au soutien des pipelines de combustibles fossiles tels que le Trans Mountain Pipeline et perçoit les opérations d’extraction de combustibles fossiles comme étant coûteuses et dangereuses. Les politiques de campagne du leader vert incluent une transition vers une économie verte, une réduction de la dépendance aux industries extractives au Canada et l’interdiction des activités de fracturation. Grâce à la stratégie de la “Mission” du Parti Vert : Possible – The Green Climate Action Plan”, le Parti vert s’engagera de manière visible dans les régions à faible émission de carbone, dans la dépendance aux sources d’énergie renouvelables et dans une économie plus verte.